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Passez à l’action pour la santé préventive des enfants


Mes vacances estivales et la récente rentrée scolaire sous tension m’a permis de réfléchir à la santé préventive des enfants et des nombreux impacts développementaux.


Depuis le début de la pandémie, des études sur le profil des patients admis à l’hôpital ont été menées dans plusieurs pays. Les médecins ont relevé des «comorbidités», un terme qui désigne d'autres problèmes de santé dont est atteinte une personne sous évaluation tels que l’obésité, l’hypertension ou le diabète par exemple. À tous les âges, les gens souffrant de ces comorbidités semblent plus à risque d’avoir des symptômes plus graves de la COVID-19 que les autres personnes du même âge. Rien ne prouve qu’ils soient plus à risque d’être infectés, mais s’ils le sont, la maladie risque d’être beaucoup plus grave. Ainsi, ces autres problèmes de santé fragilisent le système immunitaire qui est l'une des principales causes de mortalité attribuée à la COVID-19. Je sais très bien qu'il existe des cas où les personnes atteintes sont en parfaite santé, mais elles sont trop rares pour être statistiquement valides.

Bien d'autres études seront publiées dans les prochaines années, mais une chose est claire dans mon esprit, les mauvaises habitudes de vie (tabagisme, sédentarité, mauvaise alimentation, sommeil agité, etc.) et l’état de santé général sont directement liées à la sévérité des cas de la COVID-19. Malheureusement, notre mode de pensée tourne uniquement sur les mesures sanitaires et les fameux plans de déconfinement ou de relance des différents secteurs de vie. Mais qu'en est-il de la santé préventive à moyen et long terme face à des maladies graves et des virus aussi sournois que celui-ci ? À ce que je sache, la Santé publique a un rôle de prévention, mais elle est très silencieuse ou trop occupée, pour aborder la question des saines habitudes de vie. Et de toute façon, la prévention a toujours été sous-financé par les gouvernements.

Santé préventive en parallèle

Pourtant, il s'agit d'une occasion en or, voire inespérée, pour sensibiliser solidement la population et surtout les jeunes, vers l'adoption de saines habitudes de vie dont l'activité physique. Les récentes incohérences de la rentrée scolaire quant aux programmes particuliers, dont le sport-études et les activités parascolaires, a démontré un soudain intérêt collectif pour l'activité physique et le sport mais c'est loin d'être suffisant pour changer la trajectoire santé des enfants et des adolescents. Même dans le contexte actuel de la pandémie, il est souhaitable de changer l’attitude collective largement dominée par la peur afin de reconnaître le besoin physiologique essentiel de bouger des enfants et leur donner des conditions adéquates pour le faire quotidiennement autant à l'école que dans le domaine civil. Certaines mesures sanitaires permettent de bouger avec plaisir sans trop dénaturer l'activité alors que d'autres mesures sont carrément de la folie. Certains diront que c’est loin d’être la priorité alors qu'il s'agit, selon moi, d'une nécessité absolue pour contribuer à la réussite scolaire et la santé globale des enfants. Cette dichotomie entre la santé sanitaire et préventive mérite d'être soulignée et s'ajoute au festival des incohérences. Je suis convaincu que nous pouvons agir parallèlement sur deux fronts simultanés à savoir la crise actuelle et la santé préventive. Cette pandémie a déjà un impact développemental dévastateur sur les enfants qui s’ajoute à la catastrophe observée ces 20 dernières années.


Constats frappants et inquiétants

Malheureusement, même si les gouvernements et plusieurs organismes investissent davantage dans la promotion et les programmes d’activité physique et sportif, force est de constater que les enfants d’aujourd’hui sont toujours en déclin au niveau de leur compétence motrice pendant que les taux d’obésité infantile augmentent sans cesse. Imaginez, c’est plus ou moins 33% des enfants qui ont des dysfonctions au niveau de leur développement moteur. Par exemples, les enfants courent moins vite, lancent et sautent moins loin, attrapent moins rapidement et ont une endurance cardiovasculaire moins élevée que des cohortes des années 80 et 90. Au Canada, le récent Bulletin de l’activité physique (ParticipACTION, 2020) démontre que seulement 39% des jeunes de 5 à 17 sont actifs 60 minutes par jour avec un niveau d’intensité modérée à élevée. Cette dernière statistique confère aux enfants canadiens une décevante cote de D+ pour leur niveau d’activité physique. Encore une fois, ces données probantes recueillies bien avant la COVID-19, pointent plusieurs facteurs au banc des accusés dont la surexposition aux écrans, l’alimentation, l’accessibilité aux infrastructures sportives, mais également le modèle parental et les interventions pédagogiques des intervenants.


Pensée magique et concept du Bien Bouger

Toutes les recommandations nous indiquent que les enfants doivent bouger quotidiennement, c'est un besoin fondamental de base au même titre que manger et dormir. Est-ce que les enfants bougent bien selon leurs véritables besoins physiologiques adaptés au mode de vie du 21e siècle ? Est-ce que leur type d’activité physique ou sportive a un réel impact sur leur santé globale ? Terminez la pensée magique qui consiste à croire que le simple fait de faire bouger un enfant, peut-importe comment, aura des effets tangibles. Une prise de conscience collective et un angle d’action différent sont nécessaires pour changer le courant actuel face à l’activité physique des enfants et c’est exactement ce que je vise par le concept du Bien Bouger. L’intention de cette chronique n’est pas d’entrer dans les détails, mais il faut comprendre impérativement que l’enfant doit développer un niveau de compétence motrice élevé dans plusieurs types d’activité physique et avoir une perception positive de sa compétence, idéalement avant 12 ans. Ces deux variables sont fondamentales et elles sont prédictives d’un niveau d’activité physique qui atteindra les directives de 60 minutes par jour avec un niveau d’intensité modérée à élevée. Bref, en terme plus populaire, l’enfant doit être assez bon dans plusieurs activités physiques et sportives en plus de le ressentir quand il se compare aux autres. Actuellement dans les données probantes, c'est LE FACTEUR de prédiction le plus fort pour engager un enfant vers une pratique régulière d'activité physique.


Que vous soyez parents, grands-parents, intervenants en éducation, entraîneurs sportifs, spécialistes de l'enfance ou professionnels de la santé, si jamais vous désirez en apprendre un peu plus sur le concept du Bien Bouger, je vous offre gratuitement le Guide des 6 éléments incontournables que tous les intervenants et parents devraient connaître pour bien faire bouger un enfant afin d’optimiser sa réussite scolaire et sa future trajectoire santé.

Je suis convaincu que vous allez apprendre et découvrir des ressources intéressantes à la fine pointe des connaissances scientifiques afin de devenir des intervenants encore plus engagés et plus efficaces avec les enfants.


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NOUVEAUTÉ : Groupe Facebook Bien Bouger !

Dans les prochaines semaines et les mois à venir, vous allez être de plus en plus informés sur mes activités et mes services car j’ai décidé de mettre le pied sur l’accélérateur dans le but d’aider le plus d’intervenants et de parents face aux enjeux importants reliés à la santé, l’éducation et l’activité physique chez les enfants et les adolescents. Aujourd'hui, j'ai le bonheur de vous inviter à rejoindre mon nouveau groupe Facebook Bien Bouger.

Mon intention première est de regrouper une communauté d’intervenants engagés qui partagent ma philosophie dans le but d’améliorer nos pratiques éducatives et pédagogiques pour créer un véritable impact qui influencera les enfants vers un mode de vie actif. Voulez-vous contribuer à un monde plus en santé pour freiner cette catastrophe développementale chez les enfants ? Voulez-vous influencer leur futur mode de vie vers une santé durable ou chronique à l’âge adulte ? Nous ne pouvons plus être spectateurs ou des acteurs jouant à l’autruche avec la tête dans le sable, nous devons passer à l’action MAINTENANT pour la santé préventive des enfants.

Au plaisir de vous retrouver !


Joël Beaulieu / A+ Action

Consultant, coach, formateur et conférencier

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